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 Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]

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Kristy
Night Class
Kristy


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MessageSujet: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyVen 17 Oct - 11:04


Kristy & Sosuke


An autograph please.

Christina marchait dans les rues sombres de la ville. Derrière elle, elle laissait d’étranges empreintes dans la neige : un triangle suivit d’un point à chaque pas. Étrange animal me direz-vous. Et bien non, seulement de magnifiques escarpins Jimmy Choo rouges sombre, accompagnant une toute aussi magnifique robe orange strassée de rouge et argent Christian Dior. Sur les épaules elle avait glissé un manteau rouge vif, à son bras, façon shoppeuse, elle portait un sac bowling Louis Vuitton du même rouge que les chaussures, et à la main elle tenait un livre. Elle ne sortait pas souvent de l’académie, alors quant ça arrivait, même pour boire un café où s’acheter un stylo, elle aimait en profiter pour se saper comme si elle se rendait à un cocktail. Nostalgie de sa vie en Amérique. Mais bon en ce soir hivernal, elle allait quant même rencontrer un grand auteur, alors autant bien présenter non ? Dans quelques moi c'était l'anniversaire de son amie Rima et Christina prévoyait de lui offrir un roman d’un auteur à succès qui habitait dans le coin : Kiritani Shigeru. Et pour couronner le tout, ce soir il donnait une séance de dédicace dans une libraire de la ville, une occasion unique pour un cadeau d’anniversaire ! C’est donc toute joyeuse qu’elle se rendit sur place à 19h15, pour finalement se rendre compte que c’était fini.

- Hein ?? Mais ce n’était pas jusqu’à 19h30 ??

Le propriétaire de la librairie la regarda d’un air désolé pour elle.

- Non jusqu’à 19h mademoiselle, c’est la boutique qui ferme à 19h30.

Dégoûtée, Kristy était dégoûtée d’avoir manqué Kiritani Shigeru d’un quart d’heure. Elle était maudite ou quoi ? Pourtant sa journée avait bien commencé. Voyant son air dépité, le libraire eut pitié de la jeune fille.

- Hum … Si ça peut vous aider, je les ai entendu parler de l’izakaya qui se trouve à trois rues d’ici. Peut être que si vous y alliez et lui demandait …

Le cœur à nouveau au beau fixe, Kristy serra la main de l’homme pleine de reconnaissance et sortie de la librairie comme un ouragan, un sourire rayonnant sur les lèvres. Elle courut même dans les rues : elle avait raté l’auteur une fois, il n’y en aurait pas de deuxième ! Plus vite elle arriverait au restaurant, plus de chance elle avait de le rencontrer et elle aurait son autographe coûte que coûte !
Quelques rues plus tard, Christina entra dans l’izakaya et pu admirer la sobriété typiquement japonaise du restaurant. Du lambris et du parquet sombre, le tout rehaussé par des murs beiges, une ambiance calme, mais plutôt strict pour la jeune femme joyeuse et dynamique qu’elle était. De plus, en regardant la salle, elle remarqua que sa tenue détonait des autres clients, on aurait pu crois qu’elle avait confondu l’endroit avec un bar ou un restaurant branché, mais à vrai dire Kristy s’en fichait, elle avait bien assez d’assurance pour assumer cette différence, elle s’en amusait même. Lorsqu’une serveuse vint à sa rencontre, c’est tous naturellement qu’elle demanda à quelle table était Mr Kiritani avec un grand sourire.

- J’ignore ce que l’on vous a dit, mais Mr Kiritani est venu ici pour être tranquille, pas pour être ennuyé par des groupies irrespectueuse !

Christina en fut scotchée. Habituée à être traitée comme une VIP, tous lui était accordés sans problème : un rendez-vous avec Mr Christian Louboutin ? Pas de soucis, dans la semaine ! Voilà comment ça se passait avant. Mais elle avait oublié qu’elle était au Japon ici, personne ne la connaissait, sauf comme une simple élève de l’Académie Cross. Qu’elle idiote elle faisait ! Elle aurait du y penser, prévoir un plan genre « C’est une question de vie ou de mort bla bla bla » avec la larme à l’œil, mais elle était tellement enthousiaste qu’elle y était allée en toute naïveté. Mince comment faire maintenant ? Elle se mit à réfléchi à toute vitesse pour trouver un plan B, lorsqu’un homme apparut aux côtés de la serveuse.

- Yare, yare, que se passe-t-il ma petite Nanao-chan ?

L’homme était assez grand, des cheveux longs, châtains, attachés derrière la nuque et il était mal rasé, malgré ça, il se dégageait de lui une certaine séduction, mais qui laissa Kristy de marbre : se n’était pas du tout son genre.

- Rien, j’expliquais juste à cette dame que nous n’étions pas à une soirée dédicace.

Christina ouvrit la bouche pour s’expliquer, mais fut interrompu par l’homme qui remarqua le roman qu’elle tenait à la main.

- Oh je vois, fit-il en souriant, vous êtes un fan de Kiritani Shigeru ?

A son sourit et à sa façon de dire ça, la jeune fille se dit qu’il devait sûrement connaître l’auteur, c’était peut être même son agent. De plus elle avait à faire à un vampire, l’auteur en était-il un aussi ? Peut être que ça aiderait qui sait ? En tout cas elle devait tenter le tout pour le tout !

- C’est pour un cadeau d’anniversaire, j’y tiens beaucoup. Elle fit son regard irrésistiblement suppliant. S’il vous plaît, tous ce que vous voulez contre une rencontre.

- Tout ce que je veux hein …

En disant ça il se frotta le menton tout en la regardant de haut en bas. Sous ses yeux, lui voyait une belle jeune femme d’une vingtaine d’année mais sous cette observation qui la rendait mal à l’aise, la toute jeune Kristy regretta déjà ses mots. Il fallait vraiment qu’elle arrête de dire ce genre de choses, ça lui retombait toujours dessus après !

- Dite-moi mademoiselle, vous êtes célibataire ?
- Oui, mais vous êtes trop vieux pour moi ! fit-elle sans hésiter

Et voilà, c’est bien ce qu’elle disait, non mais il la prenait pour qui ce vieux dégouttant ! Mais au lieu de se vexer, l’homme explosa de rire.

- Et un sacré caractère en plus d’être jolie, vous êtes son genre !

Christina leva un sourcil ne comprenant pas trop où il voulait en venir. Face à son air interrogateur, il s’expliqua.

- Que diriez-vous d’aller dîner avec l’auteur en échange d’un autographe.
- Un dîner … fit-elle hésitante, si ce n’est qu’un dîner je suis d’accord.
- A la bonne heure ! C’est par-là, suivez-moi. Je m’appelle Kyoraku Shunsui.

Pendant que Christina se présentait, elle entendait déjà Kyo soupirer dans sa tête lui demandant ce qu’il lui demandait toujours quant elle s’apprêtait à faire une bêtise : « Tu es sûre de ce que tu fais ? » Non, elle n’était jamais sur mais elle fonçait, voilà ce qu’elle répondait tous le temps. Ce n’était qu’un dîner après tout, puis si cet auteur « tellement incapable de se trouver une femme tout seul que son agent devait prendre des rendez-vous pour lui » tentait quoique ce soit de déplacé, elle lui montrerait l’efficacité de 10 cm de talon Jimmy Choo !

- Ah là là, qu’est ce que je suis content ! Je suis sûre que vous allez lui plaire !
- Oui enfin, ce n’est qu’un dîner hein …

Kyoraku rigola et pendant qu’il la guidait dans un couloir menant à des salons privés, elle jeta un coup d’œil à la quatrième de couverture du livre qu’elle tenait à la main. La photo de Kiritani était en noir et blanc mais on voyait bien que l’auteur était un homme séduisant, dans un style négligé avec ses cheveux en bataille et ses lunettes. Etait-il si nul que sa avec les femmes ? Un timide peut être ? Et bien, ça promettait d’être ennuyant, au pire elle le ferait parler sur son métier, ça serait intéressant ça et elle aurait une anecdote à raconter à ses amis de la Night !
Kyoraku s’arrêta devant une porte coulissante, se déchaussa et invita la jolie blonde à faire de même. Une fois prêts, il ouvrit la porte et déclara :

- Shigeruuu, je t’ai trouvé une fiancée !!
- Hé !!! protesta Kristy, vous aviez dit un dîné !!

Bien décidé à mettre les choses au claire et ne pas se laisser faire, elle pris les chose en main afin de s'expliquer. Elle s'installa, posa le roman qu’elle comptait offrir à Rima pour son anniversaire sur la table et regarda Kiritani Shigeru, assis juste en face d’elle, avec un grand sourire.

- Si j’ai suivie votre agent ici c’est parce que j’ai loupé votre séance de dédicaces. Je souhaite offrir votre roman à une amie pour son anniversaire, elle adore vos livres alors je suis sûre que ça lui ferait vraiment plaisir d’avoir un petit mot de votre part avec un autographe ! Vous pourriez faire ça ?

Et elle lui tendit le bouquin… mais se ravisa, et le ramena à elle d’un air sérieux.

- Mais avant, je voudrais quant même vous dire ce que je pense… Franchement, laisser votre agent vous organiser des rancards, ce n'est pas très classe. Vous n’êtes pas trop mal, un style un peu ringard avec vos lunettes peut être, mais mignon, alors ce n’est pas peine perdu avec les femmes ! Avec un peu d’effort, vous en trouverez facilement.

Elle lui souriait tout en disant ça. Ce pauvre auteur avec besoin d’être rassuré quant même, mais à coté, elle voyait Kyoraku en train de se retenir de rire, ce qui l’agaça franchement. Quel irresponsable cet agent ! C'était à lui de mettre en confiance son auteur avec qu'il est le moral au eau fixe pour écrire.

- Bon je ne devrais pas dire ça, fit-elle en baissant d’un ton comme si elle lui disait un secret, mais je suis sûre que parmi vos fans, il y en a forcement qui ne serait pas contre une nuit avec vous.

Elle lui donna un clin d’œil complice, et là se fut de trop pour Kyoraku qui explosa de rire.

- Ah non mais là je t’ai trouvé une perle mon ami !!

- Mais ne rigolez pas ! C’est votre job de lui dire ce genre de chose, vous êtes vraiment nul !

Elle se tourna vers l’auteur, furieuse.

- Non mais virez-le ! Et prenez-moi à sa place, je prendrai bien mieux soin de vous. Vous qu'en quelques jours, vous n'aurez plus assez de place dans votre agenda pour y loger vos rancard. Avant tous, il faut s’occuper de votre look. Les lunettes d’abord …

La jolie blonde se pencha au dessus de la table et tendit la main vers le visage de l'homme assis en face d'elle. Ses doigts effleurèrent le contour des lunettes dans l'intention de les lui enlever...


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Aizen Sôsuke

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MessageSujet: Re: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyDim 26 Oct - 1:33

La séance de dédicace s'était globalement bien passée, mais Sôsuke n'était point mécontent que celle-ci eût pris fin. Pourquoi avait-il fallu que Kyôraku vînt ? Si les demoiselles qui y avaient assisté n'avaient manqué de s'intéresser à la vie privée de l'auteur et de tenter de le charmer, le maître d'arme n'avait rien fait pour calmer leurs ardeurs. Ce dernier avait allègrement profité de la situation afin d'essayer de trouver une fiancée à son élève et avait mit chaque enfant qui était entré dans la librairie dans les bras de celui-ci.

L'écrivain avait compris depuis longtemps que l'homme à la queue de cheval ne rêvait que d'une chose : le voir convoler en justes noces et fonder une famille. Cependant, le sénateur ne comptait aucunement combler ses attentes, célibataire endurci qu'il était.

Vous êtes tout de même allé loin, déclara-t-il une fois que tous deux furent confortablement installés à l'izakaya. Si vous souhaitez vous servir de mon succès afin de conquérir une jeune femme, je n'en ai cure, mais de là à promettre à mes lectrices que vous leur arrangerez un rendez-vous avec moi... Vous ne reculez décidément devant rien.

Les deux hommes se trouvaient seuls dans le salon et Nanao n'avait guère tardé à prendre leur commande.

J'y peux rien, répondit Shunsui, faisant l'enfant, comme cela lui arrivait souvent. Ça fait si longtemps que j'ai envie que tu te maries ! Et puis, comme ça, tu pourras faire des bébés Sôsuke, ça sera trop mignon !

Le vampire aux lunettes secoua la tête, exaspéré par l'attitude puérile de son interlocuteur.

Dois-je vous rappeler que lorsque j'ai décidé de rompre les fiançailles que mon père avait organisées pour moi, vous avez été le premier à me soutenir ? interrogea-t-il.

J'ai pas oublié, mais là, je te parle d'amour.

Vous savez pertinemment que je vomis cette idée.

Kyôraku, qui reprit bien vite son sérieux, connaissait son disciple mieux que quiconque. Comment pouvait-il donc imaginer sérieusement un seul instant que celui-ci accepterait que l'histoire se répétât ? Aizen Fuyusuke avait été un époux et un père médiocres, le maître d'arme le savait et avait constaté de lui-même quelle relation il entretenait avec sa progéniture. Le sénateur était tout le portrait de son géniteur et ne souhaitait nullement engendrer un rejeton, puisque celui-ci vivrait alors une enfance similaire à la sienne. De même, depuis qu'il était en âge, il séduisait sans vergogne la gent féminine, se moquant de savoir si ses conquêtes étaient mariées ou non. Il enchaînait les liaisons, en entretenait même souvent plusieurs à la fois et ne s'en cachait pas. Il n'avait jamais tenté de demeurer fidèle à une femme et n'en voyait pas l'intérêt. Par conséquent, s'il convolait, son mariage serait à l'image de celui de ses parents : catastrophique.

Mais dites-moi, reprit l'auteur, vous ne cessez de me pousser à me ranger. Et de votre côté, pourquoi ne le faites-vous pas ?

Il savait que ce dernier lui dissimulait certaines choses ; il l'avait deviné depuis des années, lorsqu'il était encore un enfant. Il ne s'attendait pas à ce que le maître d'arme lui donnât une réponse – du moins, pas une qui reflétât la vérité. Depuis tout ce temps, ce dernier n'avait eu aucune relation sérieuse, pour autant que le politicien le sût.

On s'occupera de mon cas, quand tu seras casé, déclara l'interpellé.

Il se leva et regarda son élève avec un sourire aux lèvres.

Je vais te trouver une fiancée de ce pas, annonça-t-il joyeusement. Tu vas pas en revenir, tellement elle sera jolie ! Avant un an, tu l'épouseras, tu verras !

Sôsuke soupira, lassé de l'attitude de son ami. Ne comprendrait-il donc jamais que l'écrivain refuserait toujours l'idée de tomber amoureux et de fonder une famille ? Décidément, ils étaient aussi têtus l'un que l'autre.


* * *


La serveuse avait amené la commande depuis quelques minutes et l'auteur n'avait point bougé de sa place. Assis en tailleur devant la table, il sirotait son thé, savourant de la tranquillité qui avait envahi le salon depuis le départ de l'homme à la queue de cheval. Cependant, cela ne dura guère car celui-ci revint avec une demoiselle.

Je vous ai déjà dit que je n'étais pas intéressé, répondit-il à Kyôraku. Bonjour mademoiselle.

Il n'en détailla pas moins la blonde, notant immédiatement les vêtements et accessoires de marque qui semblaient témoigner d'un caractère frivole, parmi d'autres éléments qui ne manquèrent de lui déplaire.

Aussi, vous savez bien que les vampires ne sont pas vraiment mon type de femmes et que je n'ai pas ce type de relation avec des lycéennes ; si je souhaitais faire du baby-sitting, j'aurais changé de métier depuis longtemps.

Où Shunsui avait-il la tête pour penser que son élève pût être charmé par cette jeune fille ? Le politicien n'en écouta pas moins la requête de cette dernière et s'apprêtait à accepter, lorsqu'elle se lança dans un discours expliquant que le maître d'arme était bien mauvais agent et que Sôsuke avait besoin d'aide pour charmer la gent féminine.

Affichant un sourire amusé, Aizen prit le livre et l'ouvrit à la première page. Il s'abstint de rire, bien que la situation fût des plus cocasses et qu'il en eût donc très envie.

Quel est le nom de votre amie ? demanda-t-il.

Il attendit que l'interpellée eût répondu, puis écrivit un petit mot et signa avant de tendre l'ouvrage à l'étudiante. Celle-ci tenta de lui ôter ses lunettes, mais il saisit son poignet, sans le serrer fort car le but était de stopper son geste, non de lui infliger une quelconque douleur.

Il semblerait qu'il y ait un quiproquo, annonça-t-il.

Il lâcha son interlocutrice et but une gorgée de thé.

Cet énergumène, commença-t-il en désignant Shunsui, n'est pas mon agent. En fait, il est professeur de kendô. Et s'il vous a demandé de dîner avec moi, ce n'est pas parce que j'ai du mal à séduire les femmes, mais tout simplement parce qu'il s'est mis en tête depuis des années de me voir marié ; il a d'ailleurs passé la séance de dédicace à faire ce genre de propositions à  toutes mes lectrices qui lui semblaient jolies.

Il poussa un nouveau soupir et lança un regard consterné au vampire à la queue de cheval.

Je vous jure,vous devriez cesser, cela devient lassant à force. Je pense que la prochaine fois, je demanderai à Mei ou à Saeko de vous ligoter pour que vous vous teniez tranquille ; à moins que Nanao se porte volontaire, cela me paraît très probable.

Tu es trop méchant ! geignit Kyôraku.

Celui-ci se dirigea vers la demoiselle et la serra contre lui, comme s'il la connaissait depuis des années, se comportant comme un gamin qui cherche le réconfort de sa nourrice, feignant de pleurer.

Christina-chan, qu'est-ce que je vais faire avec un élève qui écoute jamais son professeur ?

L'homme que l'on appelait également Kiritani Shigeru n'en fut que plus exaspéré. Lui qui refusait mordicus d'avoir le moindre enfant se trouvait affligé d'un mouflet de quarante ans. Ses jérémiades et ses gestes trop familiers avec la gent féminine valait généralement le même châtiment à ce dernier et le sénateur ne lui viendrait pas en aide.

Exaspéré par l'attitude de son ami, Lord Aizen décida qu'il en avait assez de jouer le rôle de l'auteur affable que l'on considérait souvent, à tort, comme le gendre idéal. Il retira ses lunettes et ramena sa chevelure en arrière avant de plonger son regard couleur chocolat dans celui azuré de la victime du maître d'arme ; après tout, dissimuler sa véritable identité ne servait à rien devant quelqu'un de sa race, il n'endossait le rôle de Kiritani qu'afin que les humains ne soupçonnassent sa véritable nature.

N'hésitez pas à le frapper pour le faire lâcher prise, conseilla-t-il. Il y est habitué, étant donné qu'il fait fréquemment le même coup aux belles femmes. Toutefois, prenez garde à ne pas y aller trop fort, il ne faudrait pas que les humains découvrent notre existence.

Les vampires devaient toujours faire attention à cela car si le monde apprenait qu'ils n'était pas de simples créatures mythiques, mais vivaient bel et bien, les conséquences s'avéreraient catastrophiques. Le trio devrait alors assumer les conséquences face au Sénat et à la Guilde, et la carrière du politicien prendrait alors fin.

En attendant, est-ce que cela vous arrive souvent d'accepter de dîner avec un inconnu pour un autographe ou ce genre de broutille ? interrogea-t-il la blonde avec un sourire taquin. Visiblement, on ne vous a pas enseigné la prudence, vous auriez pu tomber sur des gens peu recommandables.

Si cela s'avérait, elle devait avoir une piètre estime d'elle-même ou était trop naïve car un rendez-vous en tête à tête avec un homme de son âge impliquait généralement plus qu'un simple repas. Elle était encore une adolescente et un caractère candide aurait été expliqué cela. Néanmoins, sa tenue n'était point celle d'une jouvencelle qui ignorait à ce point les choses de la vie. Ainsi, l'auteur avait pesé ses mots, laissant entendre qu'il considérait qu'elle avait agi de cette manière car elle était encore ingénue et non parce qu'elle était prête à se vendre pour pas grand chose ; cela aurait été une insulte et le politicien n'avait nulle intention de la froisser. Il avait donc décidé de faire comprendre à la jeune fille qu'il valait mieux se méfier et ne pas accéder à ce genre de requête sans se méfier en jouant la carte de la dérision, se moquant également de son ami.

Décidément, vous ne convenez pas pour le poste de nounou, continua-t-il, mimant la déception. Il faut que j'en dégote une pour mon professeur de kendô, mais aucune de celles qu'il choisit n'est suffisamment qualifiée. Je devrais peut-être mettre une annonce dans le journal ?

Hé, Sôsuke, lança Shunsui qui avait vu que son élève n'endossait plus sa double identité, c'est pas gentil ! Pour la peine, je vais fonder une agence matrimoniale exprès pour te trouver une fiancée ! Tu m'aidera, Christina-chan ?

Le maître d'arme adressa une œillade suppliante à l'étudiante, au grand dam de l'auteur.
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Kaname

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MessageSujet: Re: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyLun 27 Oct - 22:45

Les cours de la day classe avaient prit fin depuis un petit moment et il était l'heure du changement de classe.
Comme à son habitude, Kaname c'était rendu dans le halle d'entré pour attendre tous le monde afin de faire le fameux passage t'en attendu par les humaines et aussi éprouvant que possible pour le président de la night.
En descendant l'escalier qui menait à la fameuse pièce, le brun pu apercevoir d'innombrables photographies de lui qui recouvrait les murs.
Nul doute qu'Aido était derrière ce changement de tapisserie cependant les marques de rouges à lèvres qui étaient venu uniformiser la pièce pour faire comme une broderie et qui étrangement ce trouvait a chaque fois sur les lèvres du sang pur, était l'oeuvre d'une deuxième personne. Une personne connu sous le pseudonyme de Juka.

Rougissant et détournant le regard de ces horribles fresque, Kaname finit par arriver au milieu des élèves. Ceux ci le dévisagèrent bien évidement.

- Aido, Fujimoto, votre idée de décoration est très originale et pour vous prouvez a quel point j'adore votre idée, je vous invite à donner un coup de main à Yagari ce week end. Il a décider de réparer l'aile du châteaux ou logeait Maria Kurenaï. Bien entendu avec deux bras solide comme vous il n'aura plus besoin des ouvriers que notre directeur voulait engager.

Sans attendre une réponse de leurs part il ce mit a compter les élèves et remarqua immédiatement que Krisy manquait à l'appel. Décidément, ils avaient décider de le mettre à l'épreuve aujourd'hui.

Ce tenant la tête et sentant le mal de crâne pointer le bout de son nez, il finit par invité les élèves à ce mettre en rang pour regagner la salle de cours.
En chemin, il s'arrêta à la hauteur de Yuki afin de la saluer et lança un regard taquin en vers Zero.
Il avait bien envi de ce défouler et l'argenté été le pounching ball rêver pour ce faire malheureusement il n'en eut pas le temps car son téléphone sonna.

Décrochant, il prit un aire sérieux et ces yeux faillir changer de couleur l'espace d'un instant. Heureusement un trop court instant pour qu'un humain ne puisse s'en apercevoir.
La conversation dura quelques minutes durant les quels le sang pur ne dit pas grand chose mis à part 'je vois...' 'Très bien...' et 'je m'en occupe'.
Puis il raccrocha et poursuivit son chemin jusqu'à la salle de classe.

Lorsque les élèves furent installé, il demanda à Takuma de ce chargé de la classe car il devait s'absenter pour une affaire importante.
A vrai dire, il devait s'entretenir avec Aizen Sosuke, l'un des membres du Sénat et cela ne pouvait pas attendre.
Il avait entendu dire que ce dernier donnait une séance de dédicace en ville sous son nom d'auteur mais vu l'heure celle-ci avait du finir. Cependant et au vu des habitude de ce dernier ou plutôt celle de son maître d'arme, les deux hommes avaient du ce rendre dans un restaurant ou quelque chose du genre.

Le style de lieu ou Kuran ce serait bien passé d'aller mais au quel il n'allait pouvoir échapper.
Il décida donc de retourner à sa chambre afin d'enfiler un pantalon noir, un long manteaux noir, de mettre des lunettes de soleil et un chapeaux pour tenter de passé inaperçu du moins vis à vis des gens qui ne le connaissaient pas réellement.
Mon pas qu'il avait envi de jouer à cache cache mais simplement que l'affaire dont la quel il devait s'entretenir avec la dite personne, devait demeurée secrète et jamais Kuran n'aurait du avoir vent de ces informations. Pourtant...entre ce qui devait être et ce qui était, il y avait bien souvent un très grand faussé.

En arrivant devant le restaurant, il jeta un regard et vu immédiatement Kristy en compagnie de Shunsui.
Voilà qui ne l'arrangeait pas vraiment mais il devrait s'en accommoder et puis si la blonde décidait de trop parler il avait de quoi la faire taire.
Surtout qu'au final elle lui servirait d'alibi quand à sa présence en ces lieus.

Il entra donc dans le bar et alla s'assoir tranquillement à une table au fond et commanda un verre d'eau minérale.

Combien de temps, la blonde mettrait elle de temps à s'apercevoir de sa présence, il l'ignorait mais sans doute que Sosuke le remarquerait en premier à cause de son odeur. Aussi, tous deux auraient le temps nécessaires à une petite discussion.
Puis il s'éclipserait en emmenant la belle Kristy avec lui comme si de rien était. Ainsi aucun autres vampires de cet endroit ne remarquerait quoi que ce soit d'étrange.
Enfin, si tous ce passait comme prévu, sans quoi il devrait trouver un autre plan mais cela ne l'effrayait pas, au contraire il comparait sa un petit jeux de bataille.

Regardant sa montre, il ce mit à compter le temps en attendant qu'une personne vienne le voir.
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Kristy
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MessageSujet: Re: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyLun 3 Nov - 15:27


Kristy Sosuke Kaname


The Vampires Blues Brothers.


Les vampires étaient beaux. Ce n'était pas de la prétention, c'était un fait, les vampires naissaient beaux. Alors Christina ne comprenait pas quel était le problème avec cet auteur vampire qui avait l'air en galère de rendez-vous galant et plus si affinité. Sauf que contrairement à ce qu'elle pensait, il n'était pas question de timidité. Au contraire elle s’aperçut bien vite que Kiritani Shigeru n'était pas dénué de charisme, ni de répartie malgré une apparence pas très soignée. Ainsi, elle ne se vexa pas lorsqu'il parla de « baby-sitting » à son encontre, elle trouvait ça normal qu'il préfère les femmes plus âgées, le contraire l'aurait plutôt inquiété. Il fallait être un vrai pervers pour s’intéresser à une fille bien plus jeune que soit, ce qu'il n'était apparemment pas. De plus, pendant qu'il lui signait son autographe elle s’aperçut que cette situation amusait beaucoup l'auteur et compris rapidement pourquoi lorsqu'il l’empêcha de lui retirer ses lunettes et dissipa le malentendu créer par Kyôraku.

- Ah oui, je vois... Pour résumer votre vrai problème est d'avoir trop de femmes et qu'il serait dommage de toutes les abandonner en vous mariant avec l'une d'entre elle.

Non, en fait elle retirait ce qu'elle venait de penser plus tôt : ce mec devait être véritable pervers ! Dire qu'elle venait de lui conseiller quelques minutes plus tôt de draguer ses fans, ça se trouve c'est ce qu'il faisait déjà. Elle avait l'impression d'être tombé chez les fous, surtout avec l'autre énergumène qui n'arrêtait pas de la coller. Elle le repoussa pour le tenir à distance.

- Raaa lâchez-moi !! Vous êtes son professeur ? Pourquoi c'est vous qui vous comportez comme un gamin alors ?

Elle n'arrivait pas à croire que ce vampire aux cheveux longs était professeur de Kendo, il cachait bien son jeu en tout cas. Elle comprit qu'il n'était pas le seul lorsque Kiritani enleva ses lunettes et ramena ses cheveux en arrière, dévoilant un tout autre visage. Christina en eut froid dans le dos lorsqu'il plongea son regard dans le siens. Il avait l'air de toute autre chose que d'un simple auteur. Cet air bon enfant qu'elle pouvait encore admirer sur la couverture du livre qu'elle avait repris en main, avait laissé place à un visage plus froide et implacable. Elle prit un ton plus sérieux pour cacher son trouble.

- Je vois, c'est donc votre véritable visage. Ça correspond mieux a votre caractère en effet. Pour vous répondre, je vis généralement d’insouciance, mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas ce que je fais. Lorsque j'ai vu votre professeur à l'accueil du restaurant j'ai compris qu'il était un habitué des lieux et vu la réaction de la serveuse lorsque j'ai demandé à vous rencontrer, j'en ai déduis que j'étais dans un établissement respectable. Qu'est-ce que je risquais avec des habitués qui ne souhaiteraient pas causer des problèmes dans un lieu qu'ils affectionnent ? C'est pour cela que je l'ai suivie sans m'inquiéter. Et les vampires nobles ne se font pas de mal entre eux n'est-ce pas ? Sauf s'ils se préparent pour une guerre.


Elle était bien placée pour le savoir vu le malaise qui régnait dans son pays d'origine depuis qu'elle avait tué un des leurs. Il s'était installé une sorte de guerre froide entre les plus grandes familles vampires américaine et il n'en faudrait pas beaucoup pour que cela explose pour de bon. Mais elle ne pouvait en dire plus sans attirer la curiosité alors elle écouta sagement l'auteur chambrer son ami.

C'est alors qu'elle sentit. Cette présence si particulière qui attirait les vampires comme les papillons vers un phare. Bloquer sur cette aura, elle n'entendit pas ce que lui disait Kyoraku. Un Sang Pur était dans l'établissement et d'après Kristy, il n'y en avait pas trente-six mille dans cette ville. Ça ne pouvait être qu'une seule personne : Kaname-sama. Désespérée, elle laissa sa tête tomber en avant contre la table basse, un "pong" résonnant dans le petit salon privé.

- C'est pas vrai, il est venu jusqu'ici... 

Elle avait dit ça à voix haute sans vraiment se préoccuper que les deux hommes l'entendent. Au point où elle en était, la situation ne pouvait pas être pire. Elle se redressa, une légère rougeur sur le front, et sourit comme si tout aller bien dans le meilleur des mondes.

- Vous m'excusez un instant ? Je dois aller me faire dépecer, ça ne prendra pas longtemps, je reviens dans quelques minutes. 

Elle sortie, traversa le couloir puis s'arrêta à l'entrée de la salle principale pour observer les lieux et chercher le sujet de ses craintes. Elle le vit, dans un long manteau noir, affublé d'un chapeau et d'une paire de lunette. C'était une blague ? C'était quoi cet accoutrement ? Mais ce n'était pas logique, il n'aurait pas fait tout ce chemin pour aller la chercher, il aurait plutôt envoyé quelqu'un ou aurait attendu qu'elle rentre pour la punir. Il devait être là pour autre chose et elle était victime d'une mauvaise coïncidence. Quant elle disait qu'elle n'avait pas de chance avec le Sang Pur ! Et il était trop tard pour se défiler, il devait l'avoir déjà vu ou au moins sentir sa présence. Elle souffla pour s'encourager à affronter la « bête », traversa la salle et s'installa à sa table en face de lui. Elle tendit son bras pour lui baiser les lunettes sur le nez et le regarda dans les yeux. A croire que les hommes avaient un problème avec les lunettes aujourd'hui.

- Vous plaisantez j'espère ? Vous êtes venue caster pour un film de mafieux ? C'est tout sauf discret cette tenue. Vous n'êtes pas là pour moi et vous ne voulez pas être vu, mais franchement ce déguisement ne changera rien, vous vous faites remarquer par votre aura.

Effectivement, elle sentait quelques regards sur eux depuis qu'elle s'était assise à sa table, des clients vampires qui avaient aussi senti son aura de sang pur. Agacée par leur murmures, elle se leva et l'attrapa par le poignet pour l'inciter à le suivre.

- Je suis installée dans un endroit plus discret, venez. 

Elle regagna le salon privé où se trouvaient encore les deux hommes et y entra avec Kaname-sama tout en s'adressant à l'auteur avec un grand sourire.

- Ayant compris votre vrai problème, je vous ai apporté quelqu'un qui correspondra plus à vos attentes. Il ne faut pas avoir honte d'être gay vous savez. 

Elle sourit jusqu'aux oreilles, toute fière de sa blague, mais se dit qu'elle allait se faire tuer par Kaname si elle continuait. Alors elle se racla la gorge et elle reprit correctement les présentations.

- Hum bref, je vous présente Kaname Kuran, il est...

Elle hésita un instant. S'il était ici incognito c'est qu'il ne voulait pas impliquer l'académie, il ne fallait donc le présenter comme le président du pavillon de la lune. Alors elle n'eut pas d'autre brillante idée que de déclarer

- ...mon oncle.

Il eut un grand blanc dans l’assistance qu'elle ne comprit pas. La jeune américaine ignorait que c'est comme ça qu'était nommé les vieux client par les jeunes prostituées... Elle se tourna vers Kaname et demanda innocemment.

- J'ai dit une bêtise ?



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MessageSujet: Re: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyJeu 13 Nov - 3:52

On peut dire cela ainsi, déclara Sôsuke avec un sourire.

En réalité, le problème était qu'il rejetait catégoriquement l'idée même du mariage. Loin du gendre idéal que son attirail actuel lui faisait paraître, il avait collectionné les conquêtes depuis ses premières expériences charnelles. De même, s'enticher d'une seule femme lui répugnait ; l'amour consiste à accorder du pouvoir sur soi à autrui, ce que le sénateur refusait purement et simplement. Par conséquent, s'il ne recherchait nul romantisme dans ses diverses liaisons, à quoi bon demeurer fidèle ? Il n'avait jamais essayé de l'être, ni menti à ses amantes sur le sujet ; si cette situation ne leur convenait pas, il les retenait pas et d'autres les remplaçaient rapidement.

La jeune fille ne semblait pas apprécier la manière dont il gérait sa vie privée, pourtant il n'en eut cure. Après tout, la société vampirique et les hunters n'ignoraient pas qu'il séduisait les donzelles qui lui plaisaient sans se soucier du qu'en dira-t-on. Peu lui importait que certaines fussent mariées ou promises à d'autres ; de toutes façons, il n'exigeait pas d'elles qu'elles s'imposassent des contraintes que lui-même ne souffrait pas.

L'expression de la blonde l'amusa. Malgré ses atours aguichants, elle était décidément aussi fleur bleue que n'importe quelle demoiselle de son âge. Elle déchanterait vite en comprenant que la plupart des hommes ne désirent qu'une chose, donc autant la détromper si elle s'attendait à rencontrer le prince charmant et à ne s'offrir qu'à lui.

Toutefois, à la manière dont vous dites cela, vous paraissez croire que les couples mariés ne font jamais d'écart ; grossière erreur. Si vous conservez une telle naïveté, vous tomberez de haut.

Shunsui se laissa repousser par l'adolescente sans faire d'histoire.

C'est ennuyant d'être toujours sérieux, prétexta-t-il. Et puis, mon élève l'est pour deux, alors il faut bien que je compense en rigolant.

Kyôraku veut absolument que je me marie et fonde une famille, mais il oublie que le gérer revient déjà à faire du baby-sitting, soupira l'élève ledit disciple.

Ah non, Sôsuke ! Si tu fais des bébés, je promets d'être aussi sage qu'une image.

Le maître d'arme s'écarta de l'Américaine et s'agenouilla sur le tatami, dans une attitude rappelant un petit chien bien dressé, ce qui ne manqua pas de faire sourire l'écrivain. Le vampire à la queue de cheval avait bien des défauts, néanmoins il savait se contenir lorsque cela était nécessaire et possédait bien la loyauté de la gent canine ; à cela près qu'il dissimulait certaines choses à Aizen, ce dernier s'en était rendu compte depuis longtemps.

Le sénateur ne manqua pas de constater que l'Américaine se tendit quand il retira ses lunettes. Il fallait avouer qu'ainsi il semblait plus intimidant ; c'était le visage qu'il montrait à ses congénères : celui d'un aristocrate qui connaissait bien les dangers du monde dans lequel il évoluait et se tenait prêt à les affronter. Si cet air plus imposant faisait frémir bien des demoiselles, ce ne fut point le cas de son interlocutrice, cependant ; ce n'était pas plus mal car il n'avait aucune intention de séduire une si jeune créature.

Votre insouciance finira par causer votre perte, à ce rythme. Certes, nous ne voulons pas causer de grabuge dans ce lieu, néanmoins certains établissements accordent un traitement de faveur à quelques habitués. Ne vous est-il donc pas venu à l'esprit que nous aurions pu nous isoler dans les salons privés an compagnies de jolies donzelles pour assouvir quelques pulsions ? Certains hommes ne verraient aucun inconvénient à entraîner une jeune fille de votre âge dans leurs jeux érotiques ; après tout, au Japon la majorité sexuelle est fixée à treize ans, donc il n'y aurait pas de détournement de mineure.

Il arborait un sourire amusé en parlant, taquinant Kristy, tout en la déniaisant un peu.

De même, il est idiot de penser que les aristocrates se font des cadeaux entre eux. Si certains entretiennent des relations cordiales, ce n'est pas toujours le cas. Là, ils n'hésitent pas à recourir à des moyens extrêmes pour se débarrasser de leurs ennemis et nul besoin d'une guerre à venir pour cela. Vous êtes sans doute encore trop jeune pour comprendre que les adultes de notre race se livrent parfois à des actes peu louables pour servir leurs buts, surtout dans le milieu de la politique.

L'étudiante pâlit, non à cause des propos que Sôsuke avait de tenus, il le devinait. Elle avait probablement senti la présence du sang-pur qui se trouvait dans la grande salle de l'izakaya. L'auteur avait détecté son lointain cousin depuis déjà quelques minutes et le maître d'arme aussi, sûrement. Cependant, aucun des deux hommes n'avait jugé bon d'aller voir le président de la Night Class. Ce dernier n'était probablement pas venu dans l'unique but de chercher sa camarade ; pour cela, il se serait certainement contenté d'envoyer Ichijô. Donc Kuran devait être ici pour rencontrer quelqu'un et nul doute qu'il avait de bonnes raisons pour cela.

Shunsui et son élève observèrent la blonde sortir de la pièce, puis se lancèrent un regard éloquent.

Je parie que c'est toi qu'il veut voir, déclara le vampire qui arborait un kimono fleuri en guise de haori.

Eh bien, qu'il vienne ; je suis ne pas son valet.

Le politicien n'ignorait pas que Kaname ne lui rendrait pas une visite de courtoisie, mais il n'était pas sous les ordres du sang-pur. Leur engeance ne vivait pas dans une société démocratique, certes, néanmoins, la monarchie avait été abolie depuis des siècles.

Christina ne tarda guère à revenir avec l'héritier du trône nippon. En voyant ce dernier, l'auteur afficha un sourire railleur, tandis que le maître d'arme ne dissimulait point son hilarité et se pliait de rire.

Eh bien, si vouliez être discret, il aurait mieux valu ne pas vous attifer de la sorte, à moins que vous ne souhaitiez passer pour quelqu'un de peu recommandable, ironisa Aizen. N'importe quel vampire ou hunter saurait reconnaître un sang-pur sous cet accoutrement. Aussi, si vous vouliez un alibi, celui-ci était tout trouvé : quoi de plus normal pour le président de la Night Class que d'aller chercher une élève peu disciplinée qui sèche les cours ?

Il plongea ses prunelles dans celles de son parent et sirota tranquillement son thé, la malice se lisant davantage sur ses traits face aux paroles de l'adolescente. Sans se soucier de Shunsui qui se roulait à terre en se gaussant, il reporta son attention sur la lycéenne.

Êtes-vous donc si vexée que je reste de marbre devant vous charmes ? se moqua-t-il gentiment. Décidément, je vous déconseille vivement de jouer les entremetteuses, vous ne possédez aucun talent pour cela.

Kristy présenta ensuite le nouveau venu, tentant de mentir sur son lien avec celui-ci.

Votre oncle ? répéta le politicien avec une œillade espiègle. Seriez-vous en train d'insinuer que Kuran est vieux ? Il risque de ne pas apprécier.

Il n'avait employé aucun terme indiquant une différence de rang entre lui et le jeune homme accoutré d'un chapeau et d'une veste. Sôsuke ne servait jamais de « sama » à qui que ce fût, bien trop fier pour ramper devant autrui ; le maître d'arme ne le faisait pas non plus, mais dans son cas, cela s'expliquait simplement par son manque de goût pour l'étiquette. L'auteur, lui, se montrait volontairement désinvolte, chose qui faisait sourciller bon nombre de ses congénères.

À moins que votre intention ne soit de suggérer que nous ne connaissons pas la généalogie de sa famille, alors même que tout vampire un tant soit peu éduqué l'a apprise depuis l'enfance. Aussi, il serait grave de ma part de ne pas savoir cela, puisque Kaname et moi sommes cousins.

Le fils de Haruka n'avait plus d'autre parent vivant que Shiki Senri et l'écrivain, du moins officiellement. Seulement, ce dernier avait bien connu les géniteurs de son cousin et n'avait manqué de remarquer que la fille de Kurosu ressemblait étrangement à Jûri ; la similarité de leurs traits ne pouvait résulter d'une coïncidence. Bien que sachant cela, le sénateur tenait sa langue. Cette histoire ne le concernait guère ; cette demoiselle était à présent humaine et elle ne représentait de menace pour personne.

Ou alors, continua-t-il à l'attention de l'Américaine, vous êtes en train de suggérer que vous exercez le métier de courtisane et que votre camarade est l'un de vos clients âgés. Dans ce cas, l'offense que vous portez est pointée contre vous-même autant que contre lui.

Qu'elle prit la mouche ou qu'elle ne sût soudain où se mettre l'indifférait. Si elle escomptait n'être jamais le dindon de la farce, elle devait apprendre à faire attention à ce qu'elle disait.

Vous ignorez visiblement encore beaucoup de choses pour briller dans la société nipponne.

L'écrivain n'eut aucun besoin d'un second regard pour comprendre que le sang-pur voulait s'entretenir avec lui en privé et ce fut également le cas du maître d'arme, de toute évidence. Ce dernier attrapa la main de la blonde.

T'en fais pas, Christina-chan, je t'appendrai tout ce que tu dois savoir, dit-il pour la rassurer. En attendant, si on allait chercher une fiancée pour Sôsuke ?

Ne vous donnez pas cette peine, soupira le sénateur, exaspéré par les facéties de son ami.

Mais celui-ci n'écouta point l'objection et sortit de la pièce avec la jeune fille, ce qui eut le mérite de laisser le champ libre aux deux autres pour discuter.

À présent Kaname, dites-moi de quoi vous souhaitiez me parler, enjoignit Aizen.

Bien que l'un fût sang-pur et l'autre aristocrate, tout deux partageaient le rang de roi sans couronne, alors à quoi bon s'embarrasser de courbettes, d'autant plus que le motif de la venue de Kuran était certainement assez important pour faire fi de l'étiquette ?

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MessageSujet: Re: Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname]   Une scéance de dédicace [feat Sosuke & Kaname] EmptyVen 14 Nov - 19:41

Une fois installé à la table, le sang pur commanda une eau plate à laquelle il ajouta un petit comprimé.
L'eau une fois tintée ressemblait à s'y méprendre à un verre de vin et ceci calmerait sa soif.
Non pas qu'il ai un problème avec celle-ci car a vrai dire il la maitrisait parfaitement et contrairement à bon nombres d'entre eux, n'avait jamais eu de soucis quand à ce coter de lui-même.
Cependant, aujourd'hui il avait besoin de se détendre car la conversation qu'il aurait tous à l'heure avec Aizen ne serait sans doute pas des plus agréables. Lui-même ayant de la peine à fermer l'œil depuis qu'il avait obtenu ce dossier.

Jouant un moment en tournoyant son verre, ces pensées remontèrent à un temps lointain. Un temps où il n'était pas le même homme qu'aujourd'hui. Un temps qu'il avait effacé de sa mémoire et ou la vie était bien différente. Un temps ou lorsque les gens qu'ils soient humains ou vampires, ce levaient sans savoir si ils seraient encore de ce monde au coucher.
Un temps ou le seul mot d'ordre avait été cahot et anarchie.
Puis il revoyait ce visage, le visage de cette femme. Une femme qu'il avait autre fois aimer et qu'il avait décidé de suivre. Une femme qui avait su trouver les mots pour faire vibrer son âme et réchauffer la froideur de son cœur endolori par les années.
Il ne se rappelait plus de son nom, sans doute sa ' résurrection' y était pour quelque chose mais il se rappelait des fin trait de son visage et de ces long cheveux blond qui venait chassé l'obscurité de son monde.
Sa voie qui était alors une musique si douce à ces oreilles que le chant des oiseaux auraient pu passer pour une cacophonie.
Souvent lorsqu'il repensait à elle, elle lui manquait mais surtout elle lui rappelait qu'être qui il était en réalité n'était pas une chance mais un devoir. Celui de veiller sur l'harmonie de ce monde. Un monde dont il était responsable car il en été en partie le fondateur.
Aussi, ce devait-il et peut-importe les changements de temps, de devoir prévenir et soutenir les alliés de cette paix si fragilement installée.
Il le lui avait promis, si elle disparaissait, il serait le guerrier des ombres t'en que le monde aurait besoin de lui.
Il n'était pas un dieu mais il été né avec ces capacités et celles-ci avaient servi à faire le mal et aujourd'hui il se devait de réparer en éliminant ce mal. Tel était la loi du monde, assumer ce que nous créons.

Un mouvement, un bruit, un peu et une ombre vinrent le déranger dans ces songes.
Puis en relevant la tête, il vit ces cheveux blonds.
Un instant à nouveau-il eu une vision....la vision de ces larmes et de cet amour perdu.
Puis il revint à la réalité, l'odeur de ce parfum n'était pas le même aujourd'hui et il ne s'agissait pas d'elle mais simplement de cette élève impétueuse et pétillante de la night class; Christina dite Kristy.
Elle avait un lien avec ce passé mais ne s'en rendait pas compte. Tout comme elle ignorait qui elle était et qui lui était vraiment. Les choses étaient ainsi et pour le moment, il valait mieux qu'elles le demeurent. L'adolescente n'était pas prête pour cela.

- Bonsoir, je vois que tu n'es pas malade.

Lança t'il tranquillement avec un ton de dérision car il était bien évident qu'elle ne risquait pas de l'être.

- C'est les humains que je vise à éviter pas mes congénères, remarque je devrais peut-être proposer à Shiki de l'accompagner à l'un de ces shooting.

Evidemment, il n'était pas sérieux car le temps de s'amuser il ne l'avait pas et son temps libre il voulait le passer aux coter de Yuki.
Il devait la protégée et s'occuper d'elle, elle était la prunelle de ces yeux et le reste à coter n'avait plus d'importance.
Une fois il avait dû sacrifier son amour, il se refusait de reproduire ce passé douloureux. Pas avec elle, pas avec sa Yuki. Et pas cette fois ci car la roue devait changer et ne plus recommencer.

Comprenant que Kristy avait dans la tête de le conduire à la personne qu'il était venu voir, il ce laissa faire sans broncher.
La blonde lui servait d'alibi, bien qu'il n'en ai pas besoin. Mais disons simplement que cette manière de faire lui semblait plus galante et moins intrusive.

Une fois sur place, il regarda doucement Sosuke et Shunsui.
Si le maitre d'arme semblait toujours bon vivant, l'aire réprimandeur de Sosuke n'avait pas changé.
A croire qu'il prenait un malin plaisir à remettre les gens à leurs place, comme si l'imperfection d'autrui lui rappelait qu'il avait été éduqué dans le but de devenir quelqu'un et donc de ne jamais avoir droit aux sentiments.
Un sentiments, devait signifier faiblesse pour cette homme et quel meilleure moyen de ne pas en avoir que de se montrer aussi froid.
Décidément, il devrait trouver un moyen de prouver à Aizen que l'amour n'es pas une faiblesse mais aussi une force et que tous dépend de la manière dont on décide de l'aborder.
Mais pour l'heure la seul qui risquait de ce sentir mal était Kristy. L'adolescente n'était pas habituée aux remontrances de ce genre et si Sosuke avait raison sur le fond, il n'avait pas la manière de s'y prendre.
Enfin qu'à cela ne tienne, cela aurait peut-être au moins le bon coter de montrer à la blonde qu'elle n'était pas à sa place dans ce monde d'adulte et qu'elle aurait mieux fait d'aller en cours au lieu de sécher.

- je vois que mes vêtements ne passe pas inaperçu, aujourd'hui. Mais si j'étais vous, je me poserais une question. Es que la personne en face de moi, Est-elle vraiment recommandable ? Après tous, ce n'est pas comme si vous connaissiez mes agissements. Vous connaissez mon nom, mon histoire mais le reste....
Et vous êtes un homme qui croit aux faits et non aux qu'en dira-t-on si je ne m'abuse. Ai-je tore ?


Il retira ses lunettes et son chapeaux avant de poser son manteau sur une chaise et de prendre place en face d'Aizen. Ce m'étant lui aussi en tailleur devant la table basse.

- Et bien Christina, je suis ton oncle il va falloir que je t'invite dans mes appartements. Cela tombe bien, j'aurais à te parler lorsque nous rentrerons.

Son regard c'était alors poser sur l'adolescente de manière quelque peu ambigüe. En disant cela, il avait fait référence à la visite de Ruka dans sa chambre mais aussi à celles d'autres élèves.
Si il n'avait pas pour habitude de boire le sang d'humains, celui de ces congénères étaient une autre chose.
Et à défaut d'un plaisir charnel, le sang était tout aussi excitant et il était un homme.
De plus, il avait bien remarquer les tremblements de la blonde en sa présence et avait envi d'en jouer un peu.
Bien qu'il n'était pas fou et qu'il ne gouterait pas à son sang. Mais cela elle l'ignorait et c'est ce qui était amusant.

- Voici une excellente idée, Shunsui. Il est grand temps que Sosuke se montre sous un jour plus solide au niveau familial. Après tous il n'est plus si jeune. Et puis il parait que l'amour rend les gens plus aimable.

Il attendit que les deux autres sortent de la pièce puis sortit un document de sa veste pour le faire glisser vers son interlocuteur.
Ce document concernait une affaire où il était question de disparitions inquiétantes. Si au premier abord il s’agissait d'humains en feuilletant la suite on constatait que des nobles avaient eux aussi disparut.
Si le dossier semblait banale en le regardant en vitesse, en réalité il ne l’était pas car dans les disparitions figurait beaucoup de partisans pour la paix entre les races.
Quelque chose que Kaname ne pouvait pas laisser passé, surtout qu’il faisait lui-même parti de ce système et que la Cross Académie en était l’uns des emblèmes. Ce qui signifiait que les personnes ayants ces crimes, risquaient de s’en prendre à l’endroit ou du moins à son fondateur ou voir même aux élèves et enseignants.

- si j'ai décidé de vous en parlez c’est bien sûr par ce que je me suis porté garant de la protection de l’académie Cross et celle-ci me semble sur le file puisque les personnes disparues ont un liens avec la cause que je m’évertue de défendre à l’aide de Kaien. Alors si vous avez des informations à ce sujet, je vous serez gré de bien vouloir me les communiquées. Evidemment, de mon coter, je ferais pareil à votre égard.
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