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 Uriko : miss petit chat arrive [en cours]

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Uriko

Uriko


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Date d'inscription : 16/10/2014

Uriko : miss petit chat arrive [en cours] Empty
MessageSujet: Uriko : miss petit chat arrive [en cours]   Uriko : miss petit chat arrive [en cours] EmptyDim 26 Oct - 4:37




Uriko



Identité

Nom: Nonomura. La jeune fille ignore son patronyme, et ce qu'est un patronyme aussi, d'ailleurs.
Prénom: Uriko
Surnom:
Age: 15 ans
Date de naissance: 8 août. Cependant, elle ignore sa date de naissance exacte, ne sachant que l'année où elle est née.
Origine: Japonaise
Groupe: Humaine
Rang: Modifiée, de type zooanthrope
Profession: Membre du commando ZA-1
Famille: Parmi les gens qu'elle connaît, le commando est ce qui rapproche le plus d'une famille. Elle ne conserve aucun souvenir de ses parents, Genjirô et Kimiko.
Pouvoir: Apprenant le kenpô depuis l'âge de sept ans, elle en a une assez bonne maîtrise, bien qu'imparfaite. En utilisant sa forme bestiale, même si celle-ci est incomplète, elle peut augmenter sa puissance et sa rapidité.
Armes: Elle est elle-même une arme de guerre.
Relation avec les vampires: Peu importe la race de celui que l'organisation lui dit de tuer, elle obéit car elle sait à quelles conséquences s'attendre si elle n'obtempère pas.
Relation avec la Guilde: cf relation avec les vampires

Avatar dessin: Nonomura Uriko – Bloody Roar
Avatar réel:


Histoire

Le temps de l'insouciance

Installés à Yokohama depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Nonomura avaient fait fortune dans la construction navale. Les héritiers de la famille s'étaient succédé à la tête de l'entreprise, bâtissant de luxueux navires de croisière et collaborant à quelques occasions avec des firmes spécialisées dans l'armement pour concevoir des vaisseaux de guerre destinés à être vendus à l'armée d'autodéfense du Japon ou à des pays étrangers.

La compagnie fondée par le grand-père de Genjirô ayant progressivement obtenu dans le milieu une renommée internationale. Le jeune homme, qui secondait son géniteur à la tête de l'affaire familiale, regardait vers l'avenir avec un œil empli d'optimisme. Comment aurait-il pu en être autrement ? Il dirigerait un jour l'une des compagnies les plus rentables et prestigieuses de l'archipel, et le soir, en rentrant du travail, il retrouvait sa tendre épouse, ainsi que leur progéniture.

Il avait rencontré Kimiko lorsqu'il était encore à l'université et était rapidement tombé sous le charme de la demoiselle. Elle avait suivi des études de droit dans le but de devenir avocate ; un métier que finalement elle n'aurait jamais l'occasion d'exercer. Dès que les deux jeunes gens avaient obtenu leurs diplômes, ils avaient convolé. Si les noces avaient été précipitées à cause de la grossesse de la mariée, ils n'en étaient pas moins heureux ; ils s'aimaient, ils allaient avoir un enfant et ils n'avaient pas à s'inquiéter d'éventuels problèmes financiers, puisque la famille du futur père comptait parmi les plus riches du Japon.

Comme la plupart des nipponnes, Kimiko avait décidé de mettre sa vie professionnelle de côté afin de consacrer le plus clair de son temps au fruit de sa chair. Néanmoins, elle était animée par le désir d'épauler autrui et de contribuer à rendre le monde meilleur ; elle le faisait en aidant diverses associations qui œuvraient en faveur des plus démunis et des animaux. Et quand elle ne s'occupait pas de ces groupes caritatifs, elle s'affairait à préparer la naissance de sa progéniture, puis à l'éducation de cette dernière.

Uriko était venue au monde un matin d'août, pour le plus grand bonheur de ses parents. Ceux-ci s'efforçaient de lui inculquer les valeurs qu'ils estimaient le plus : la générosité, la piété filiale, l'honnêteté. La fillette qu'ils entouraient d'amour faisait leur fierté et à plusieurs reprises ils l'emmenèrent à l'inauguration de nouveaux paquebots, posant parfois avec elle pour les photographes de la presse locale ; des clichés qui seraient réutilisés plus tard, dans des circonstances moins réjouissantes.

L'affaire Nonomura

Ce soir de mai 2005, la famille Nonomura s'était réunie au grand complet afin de célébrer le quatre-vingtième anniversaire du fondateur de la compagnie d'armateur, qui s'était retiré des affaires pour laisser la place à son fils des années plus tôt. Nul n'aurait pu imaginer la tournure que prendrait la fête et encore moins que toute la parentèle périrait, officiellement à cause d'une explosion consécutive à une fuite de gaz.

Ainsi les journaux nationaux résumèrent-ils la disparition de toute une parentèle, préférant concentrer l'attention de leur lectorat sur le sort de l'entreprise et de ses salariés ; question hautement plus importante aux yeux du pays, semblait-il. Pourtant, la presse de Yokohama et de ses environs s'intéressa davantage à l'accident qui avait frappé l'un des plus gros employeur de la préfecture, agrémentant ses articles de photographies des membres de la famille Nonomura ; rien de tel que de faire pleurer dans les chaumières pour booster les ventes. S'attardant parfois sur le passé des victimes de cette tragédie, les journalistes de la région annonçaient les nouvelles de l'enquête que les autorités avaient bien voulu leur donner. Cependant, les investigations furent bâclées et l'un des policiers chargés de l'affaire prit contact avec un reporter à la recherche d'un scoop.

Le jeune inspecteur ne niait aucunement que le corps de l'arrière-petite-fille du patriarche, le seul que l'on n'avait pas retrouvé, avait probablement été entièrement consumé dans l'incendie qui avait succédé à la déflagration ; après tout, un squelette d'enfant est plus aisément détruit que celui d'un adulte. Toutefois, l'homme de loi avait noté quelques étrangetés dans le cas auquel il avait été confronté. La pression exercée par sa hiérarchie afin de clore le dossier au plus vite lui avait mis la puce à l'oreille et les conclusions des experts de la police scientifique paraissaient plus que bancales. Ceux-ci avaient déclaré qu'une fuite de gaz avait provoqué une explosion. Certes, celle-ci avait visiblement eu lieu, mais comment expliquaient-ils les mystérieux impacts de balles qui ornaient les murs et les cadavres ?

Refusant de céder aux injonctions de ses supérieurs, le policier avait été exclu de l'affaire. Néanmoins, il avait conservé quelques clichés et escomptait bien les transmettre à la presse pour que l'on puisse découvrir la vérité dans cette histoire. Les deux hommes s'étaient donné rendez-vous un soir dans un club de strip-tease clandestin. Le reporter passa la nuit à attendre, en vain, et le lendemain, il apprit que l'enquêteur s'était suicidé, sans laisser la moindre explication à son geste.

Ainsi, les investigations furent-elles bouclées. On nationalisa la compagnie de construction navale et l'État récupéra la fortune des Nonomura, les personnages les plus influents du gouvernement de l'époque s'étant grassement servis au passage. Nul ne mentionna la dernière collaboration entre l'armateur et l'industrie de l'armement ; de toute façon, les plans du croiseur conçu à cette occasion avaient disparu, sûrement détruits par les flammes, eux aussi. Aux yeux du grand public, tout était rentré dans l'ordre et l'on se dépêcha d'oublier ce fait divers ; seuls ceux qui avaient été concernés de près – tels que les familles des employés de maison qui avaient péri – étaient encore hantés par cet événement.

La cauchemardesque renaissance

La douleur, ses propres pleurs, l'incompréhension, la solitude et la terreur ; voici les souvenirs les plus anciens de Uriko. Elle s'éveilla dans une petite pièce sombre, se posant mille et une questions. Qui était-elle ? D'où venait-elle ? Comment avait-elle atterri ici ? Depuis quand s'y trouvait-elle et pourquoi ? Elle ne se rappelait rien et ne comprendrait que plus tard que l'on avait gommé sa mémoire par un procédé mis au point par les laborantins.

La fillette aurait bien aimé s'enfuir. Par contre, les ténèbres qui régnaient là dissimulaient toute issue, s'il y en avait une ; nul interstice ne laissait filtrer la lumière, pas la moindre fenêtre et pas un seul son, hormis celui qu'elle-même produisait. Et puis, un autre obstacle se présentait : elle demeurait clouée sur le matelas. Chaque fibre de son corps la faisait souffrir et s'asseoir s'avérait un calvaire ; chaque mouvement accentuait la sensation de brûlure de ses nerfs et la posture l'épuisait rapidement. Alors, elle resta allongée, sans la moindre notion du temps qui s'écoulait et attendant une hypothétique suite.

Et si rien ne se passait ? Cette expectation se révélerait-elle sans fin ? Y avait-il seulement autre chose en dehors de ce dont elle avait pris conscience ? Un seul être avec qui interagir ? Un seul autre lieu que ce trou qui l'emprisonnait ? Cette ignorance totale l'oppressait, engendrant une angoisse qui ajoutait aux plaintes qui s'échappaient d'elle.

La détresse avait englouti l'enfant depuis semblait-il une éternité, lorsqu'il se produisit enfin quelque chose : le plafonnier s'alluma. Non une douce lumière, cependant ; après cette noirceur sans fond, l'absence de celle-ci déchira les rétines de la petite, l'aveuglant et lui arrachant un gémissement de douleur. Elle tenta de se protéger de ces rayons agressifs en plaçant la main devant ses yeux, faisant fi de l'élancement ainsi engendré. Les larmes continuaient de ruisseler, issues de la souffrance, du soudain et mordant éclairage, ainsi que d'une chose que Uriko ne se rappelait pas avoir connu jusque là : l'espoir. Avec de la chance, elle ne reviendrait pas dans cette pièce, dont sa vision révélait la blancheur, en s'accoutumant à la clarté générée par le néon. La petite avait perçu le bruit des pas du brancardier avant de voir l'homme. Même s'il ne posa pas ses prunelles sur elle après l'avoir déposée sur le chariot, elle ne put s'empêcher de lui sourire, certaine qu'il était là pour l'aider.

La désillusion ne tarda guère. Après un dédale de couloirs où elle croisa d'autres bambins, la fillette déboucha dans une autre salle, peuplée de gens vêtus de blouses couleur d'albâtre et de machines dont les « bips » réguliers rythmaient le brouhaha de voix humaines. L'amnésique n'entendait goutte au discours de tout ce beau monde et ne s'inquiéta guère de cela ; son intuition lui dictait qu'on l'avait emmenée ici dans un élan de charité. Toutefois, la panique la gagna vite de nouveau lorsque l'on planta des aiguilles sous sa peau et que l'on poursuivit les expériences – dont elle avait oublié les précédentes. Alors, elle hurla à s'en labourer la gorge, se débattit, ignorant la douleur qui lui vrillait les nerfs. Elle devait fuir cet endroit. Néanmoins, son état de faiblesse la freina rapidement et l'on put la maîtriser afin de continuer comme si de rien était.

Bien que Uriko ne sût jamais combien de temps dura cette période, une certaine routine s'installa pendant les mois suivants. Elle demeurait enfermée dans sa cellule, où on lui apportait ses repas, on la transportait dans le laboratoire. Là, on continuait les expérimentations, on procédait à toute une batterie de tests. Les scientifiques examinaient leur cobaye sans le regarder dans les yeux, lui posaient de nombreuses questions. Avait-elle encore mal ? Où cela ? Pouvait-elle effectuer tel ou tel mouvement sans ressentir de gêne ? Pouvait-elle percevoir tel ou tel son ? En revanche, pas un seul mot qui démontrât le moindre signe de compassion, comme s'il ne s'étaient pas adressés à une créature pensante.

Sa force augmentant et sa souffrance physique décroissant peu à peu, la fillette essaya à plusieurs reprises de s'échapper. Pour aller où ? Elle n'en avait aucune idée ; elle ne conservait le souvenir d'aucun autre lieu. Pourtant, son instinct lui criait que n'importe lequel vaudrait mieux que celui-ci. Elle réussissait à présent à s'extraire de la poigne des laborantins, alors pourquoi ne pas tenter sa chance ? Cependant, elle ne s'était pas attendu à ce qu'on la rattrapât avant même qu'elle eût atteint l'issue du bâtiment. Des gardes veillaient au grain ; certains pas plus costauds que les gens en blouse blanche, mais disposant d'armes efficaces pour neutraliser leur cible, les autres assez puissants pour assommer la fuyarde d'un simple coup. Par moment, elle voyait d'autres cobayes tâcher, eux aussi, de s'évader et tous échouaient ; parfois, la milice les abattait. Ainsi, la petite se résigna-t-elle ; malgré la rudesse de son existence, quelque chose la poussait à s'accrocher à la vie. Le spectacle des successifs corps inanimés de ses congénères lui avait fait miroiter son unique autre sort possible.

Puis, un jour, au lieu d'un brancardier, un garde ouvrit la porte de sa cellule et lui indiqua de le suivre. Dans le corridor, les autres enfants sortaient également de leurs chambres respectives, tous escortés par un de ces types en uniforme. Chacun à leur tour, les sujets d'expériences furent placés dans des cages individuelles, si exiguës qu'il fallait s'y tenir accroupi, et on chargea celles-ci dans des camions.

À l'instar des autres bambins, Uriko découvrit ce qui se trouvait hors des laboratoires à la descente des véhicules. On les avait conduits dans un nouveau complexe où ils occuperaient tous leurs propres quartiers. On interdisait toute communication entre les codétenus et chacun d'entre eux devait se plier à toute une série de règles ; les surveillants élimineraient tout contrevenant. Bien que la curiosité la tenaillât d'explorer le monde dont elle avait maintenant un aperçu, la fillette décida de ne point désobéir. À la place, durant l'énumération des consignes, elle posa son regard partout autour d'elle, l'oreille tendue vers le discours du commandant du camp ; nombreux étaient les anciens cobayes qui agissaient de même. Puis, une détonation se fit entendre, suivie par le bruit de la chute d'un corps, et l'homme reprit avec la certitude que tous concentraient leur attention sur lui, annonçant que les choses sérieuses débuteraient dès le lendemain.

On imposa un nouveau rythme de vie aux marmots. On les soumettait à divers exercices afin de développer leur potentiel. Assujettis, ils obtempéraient sans discuter, sachant ce qui les attendait s'ils montraient le moindre signe de résistance, et une routine presque douce s'installait ; bientôt, plus personne ne périssait par la main des gardes. Pourtant, cela ne dura guère.

Depuis un mois, les jeunes recrues s'entraînaient sans relâche, lorsqu'on leur intima de faire la course, selon un parcours prédéfini et semé d'embûches. Les gamins obéirent, pensant qu'il s'agissait d'un exercice comme un autre et qu'aucun mal ne serait fait à l'un des leurs. Malheureusement, ils se fourvoyaient. Uriko était déjà parvenue à la ligne d'arrivée lorsque les derniers pointèrent le bout de leur nez. Les instructeurs ordonnèrent à ceux-ci de s'aligner à l'écart des autres, puis les abattirent l'un après l'autre.

Si la petite brune avait pu se lier avec ces semblants de camarades, sans doute aurait-elle ressenti de la compassion pour eux ? Peut-être aurait-elle tenté de se rebeller ? Elle n'en fit rien. Si la soudaine et arbitraire exécution l'avait surprise, la demoiselle s'était habituée à ce genre de scènes. Face à un tel spectacle, seul le soulagement de ne pas subir elle-même ce sort la traversait. Les anciens cobayes étaient des étrangers les uns pour les autres, le passé avait enseigné à chacun qu'il ne représentait rien pour personne. Alors pourquoi s'attendrir du trépas d'autrui ?

Par la suite, les exercices reprirent et à la fin de chaque semaine, on organisait de nouvelles épreuves afin de procéder à des sélections. Le groupe d'enfants s'amenuisait peu à peu ; des dizaines d'entre eux étaient arrivés et en quelques mois leur nombre s'était réduit à cinq. Ce soir-là, après s'être adonnés à leurs activités quotidiennes, ils se rassemblèrent dans la cour, se lançant des regards éloquents. Les éliminations hebdomadaires se dérouleraient d'ici quelques minutes, ils le savaient ; ils comptaient les jours, redoutant l'inéluctable. Qui seraient les prochains à tomber ? Qui resterait en vie ? Allaient-ils tous finir comme les autres ? Le commandant ne tarda guère à prendre la parole et apporta à leurs questions une réponse qui ne manqua pas de les abasourdir.


Caractère

(5lignes)


Apparence

(5 lignes)


Et vous derrière l'écran ?

Hey! On me connait sous le nom de PSEUDO et j'ai AGE. Je fais du RP depuis ECRIRE, et j'adore ça. En ce moment mon expression favorite est ECRIRE, mais j'en change régulièrement. J'aime ECRIRE et je déteste ECRIRE, mais je vous détaillerai ça dans le flood. J'ai découvert le forum pas le biais de ECRIRE, et pour l'instant je le trouve ECRIRE. Les seules suggestions que j'ai à faire sont ECRIRE, donc tout va bien. Tchusss!




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